Analyses spécifiques du taux de gaz radon

Selon l’office fédéral de la santé publique (OFSP):

“Le radon est, après le tabagisme, la cause principale du cancer du poumon. Le risque du cancer du poumon augmente avec le nombre d’atomes de radon présents dans l’air d’un espace clos et avec la durée pendant laquelle on respire cet air. Les produits de désintégration du radon s’accumulent dans le tissu pulmonaire et l’irradient. Des années, voir des décennies, peuvent s’écouler entre l’irradiation du tissu pulmonaire et l’apparition d’un cancer du poumon.”

Lorsque la concentration en gaz radon dans les locaux d’habitations et de séjour dépasse la valeur limite de 1’000 Bq/m, il faut assainir le bâtiment. Pour les nouvelles constructions, la concentration en radon devrait se situer en dessous de 400 Bq/m3.

Dans les bâtiments existants, la teneur en radon peut être réduite par des mesures visant à :

  • Diminuer la sous-pression dans le bâtiment
  • Faire obstacle au radon provenant du sol
  • Entraver sa propagation dans l’habitat
  • L’évacuer de l’habitat

Les mesures du radon dans l’air ambiant se font par la mise en place d’un ou plusieurs petits détecteurs (de quelques centimètres de côté) durant 3 mois (si possible en hiver), puis les données sont analysées dans un laboratoire spécialisé et agréé.

Mesures directes de la radioactivité

Mesure directe sur place des rayonnements ionisants: particules bêta, gamma et rayons X.